Monday, March 23, 2009

Rêve parisien

Holy Grail, my heart won't stop. Don't make me feel this way.

Parisian Dream

To Constantin Guys

I.
Of this terrible landscape,
Such as a mortal has never seen,
Again this morning the image
Vague and distant, ravishes me.

Sleep is full of miracles!
By an unusual whim
I have banished from these spectacles
The irregular vegetable,

And, painter proud of my genius,
I savored in my picture
The intoxicating monotony
Of metal, marble and water.

Babel of stairways and archways,
This was an infinite palace
Full of fountains and waterfalls
Falling into dull or burnished gold;

And heavy waterfalls,
Like curtains of crystal
Hung, dazzling,
From great metal walls.

Not trees, but colonnades
Surrounded the sleeping ponds
Where giant naiads,
Like women, mirrored themselves.

Sheets of water poured forth, blue,
Between red and green banks,
For millions of leagues,
Towards the borders of the universe.

There were incredible stones
And magic streams, there were
Immense glaciers dazzled
By all that they reflected!

Heedless and silent,
Ganges, in the firmament,
Pouring out the treasure of their urns
Into the diamond abyss.

Architect of my fairies,
I made, by my will,
Under a tunnel of gems
A tamed ocean to pass through;

And everything, even the color black,
Seems polished, clear, iridescent,
The liquid enshrined her glory
In the crystallized ray.

No star moreover, no relics
Of the sun, even at the bottom of the sky,
To illuminate these prodigies,
That shone with a personal fire!

And over these moving marvels
Glided (terrible novelty!
All for the eye, nothing for the ears!)
An eternal silence.

II.
In re-opening my flame-filled eyes
I have seen the horror of my hovel,
And felt, re-entering into my soul,
The point of cursed anxiety;

The pendulum with the gloomy accents
Brutally rang midday,
And the sky poured darkness
Over the sad drowsy world.

Rêve parisien

À Constantin Guys

I.
De ce terrible paysage,
Tel que jamais mortel n'en vit,
Ce matin encore l'image,
Vague et lointaine, me ravit.

Le sommeil est plein de miracles!
Par un caprice singulier
J'avais banni de ces spectacles
Le végétal irrégulier,

Et, peintre fier de mon génie,
Je savourais dans mon tableau
L'enivrante monotonie
Du métal, du marbre et de l'eau.

Babel d'escaliers et d'arcades,
C'était un palais infini
Plein de bassins et de cascades
Tombant dans l'or mat ou bruni;

Et des cataractes pesantes,
Comme des rideaux de cristal
Se suspendaient, éblouissantes,
À des murailles de métal.

Non d'arbres, mais de colonnades
Les étangs dormants s'entouraient
Où de gigantesques naïades,
Comme des femmes, se miraient.

Des nappes d'eau s'épanchaient, bleues,
Entre des quais roses et verts,
Pendant des millions de lieues,
Vers les confins de l'univers:

C'étaient des pierres inouïes
Et des flots magiques, c'étaient
D'immenses glaces éblouies
Par tout ce qu'elles reflétaient!

Insouciants et taciturnes,
Des Ganges, dans le firmament,
Versaient le trésor de leurs urnes
Dans des gouffres de diamant.

Architecte de mes féeries,
Je faisais, à ma volonté,
Sous un tunnel de pierreries
Passer un océan dompté;

Et tout, même la couleur noire,
Semblait fourbi, clair, irisé;
Le liquide enchâssait sa gloire
Dans le rayon cristallisé.

Nul astre d'ailleurs, nuls vestiges
De soleil, même au bas du ciel,
Pour illuminer ces prodiges,
Qui brillaient d'un feu personnel!

Et sur ces mouvantes merveilles
Planait (terrible nouveauté!
Tout pour l'oeil, rien pour les oreilles!)
Un silence d'éternité.

II.
En rouvrant mes yeux pleins de flamme
J'ai vu l'horreur de mon taudis,
Et senti, rentrant dans mon âme,
La pointe des soucis maudits;

La pendule aux accents funèbres
Sonnait brutalement midi,
Et le ciel versait des ténèbres
Sur le triste monde engourdi.
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I don't want it. I don't get it. What about my ideal form is so goddamn inadequate all of a sudden? Waste your time, your time. Sleep, smile. Alexandria.

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