Mist and Rain
Oh ends of autumn, winters, springtimes soaked with mud,
Drowsing seasons! I love you and praise you
For enveloping thus my heart and my mind
In a vaporous shroud and a muddled grave.
In that great field where the cold south wind plays,
Where the weathervane grows hoarse in the long nights,
Better than in times of warm revival my soul
Will open widely its raven wings.
Nothing is sweeter to a heart full of gloomy things,
And on which the cold has long descended,
Oh pale seasons, queens of our climates,
Than the permanent look of your pale darknesses,
—If this is not, on a moonless evening, two by two,
Of pain sleeping on a risky bed.
Brumes et pluies
Ô fins d'automne, hivers, printemps trempés de boue,
Endormeuses saisons! je vous aime et vous loue
D'envelopper ainsi mon coeur et mon cerveau
D'un linceul vaporeux et d'un vague tombeau.
Dans cette grande plaine où l'autan froid se joue,
Où par les longues nuits la girouette s'enroue,
Mon âme mieux qu'au temps du tiède renouveau
Ouvrira largement ses ailes de corbeau.
Rien n'est plus doux au coeur plein de choses funèbres,
Et sur qui dès longtemps descendent les frimas,
Ô blafardes saisons, reines de nos climats,
Que l'aspect permanent de vos pâles ténèbres,
— Si ce n'est, par un soir sans lune, deux à deux,
D'endormir la douleur sur un lit hasardeux.
Oh ends of autumn, winters, springtimes soaked with mud,
Drowsing seasons! I love you and praise you
For enveloping thus my heart and my mind
In a vaporous shroud and a muddled grave.
In that great field where the cold south wind plays,
Where the weathervane grows hoarse in the long nights,
Better than in times of warm revival my soul
Will open widely its raven wings.
Nothing is sweeter to a heart full of gloomy things,
And on which the cold has long descended,
Oh pale seasons, queens of our climates,
Than the permanent look of your pale darknesses,
—If this is not, on a moonless evening, two by two,
Of pain sleeping on a risky bed.
Brumes et pluies
Ô fins d'automne, hivers, printemps trempés de boue,
Endormeuses saisons! je vous aime et vous loue
D'envelopper ainsi mon coeur et mon cerveau
D'un linceul vaporeux et d'un vague tombeau.
Dans cette grande plaine où l'autan froid se joue,
Où par les longues nuits la girouette s'enroue,
Mon âme mieux qu'au temps du tiède renouveau
Ouvrira largement ses ailes de corbeau.
Rien n'est plus doux au coeur plein de choses funèbres,
Et sur qui dès longtemps descendent les frimas,
Ô blafardes saisons, reines de nos climats,
Que l'aspect permanent de vos pâles ténèbres,
— Si ce n'est, par un soir sans lune, deux à deux,
D'endormir la douleur sur un lit hasardeux.
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I want to crawl back into my bed.
My equinox, my friend.
I want to crawl back into my bed.
My equinox, my friend.
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