Monday, January 5, 2009

L'Horloge

Oh, and what the fuck do I do now?

The Clock
Clock! Sinister, frightening, impassible god,
Whose finger threatens us and says to us: “Remember!
The vibrating sorrows in your terror-filled heart
Will plant themselves quickly as in a target;

The vaporous Pleasure will flee toward the horizon
As a sylph in the back of the wings;
Every instant devours a morsel of delight
That each man grants for his entire season.

Three thousand six hundred times per hour, the Second
Whispers: Remember! —Quick, with his voice
Of an insect, Now says: I am In the Past,
And I have pumped your life with my filthy trunk!

Remember! Souviens-toi! Prodigal! Esto memor!
(My metal throat speaks all languages.)
The minutes, playful mortal, are of gangue
That one must not let go without extracting the gold!

Remember that Time is a greedy gambler
Who wins without cheating, every time! It is the law.
The day fades; the night grows; Remember!
The abyss is always thirsty; the water-clock empties.

Sometimes it will strike the hour where divine Chance,
Where noble Virtue, your still-virgin wife,
Where even Repentance (oh! The final inn!),
Where all will tell you Die, old coward! It is too late!”

L'Horloge
Horloge! dieu sinistre, effrayant, impassible,
Dont le doigt nous menace et nous dit: «Souviens-toi!
Les vibrantes Douleurs dans ton coeur plein d'effroi
Se planteront bientôt comme dans une cible;

Le Plaisir vaporeux fuira vers l'horizon
Ainsi qu'une sylphide au fond de la coulisse;
Chaque instant te dévore un morceau du délice
À chaque homme accordé pour toute sa saison.

Trois mille six cents fois par heure, la Seconde
Chuchote: Souviens-toi! — Rapide, avec sa voix
D'insecte, Maintenant dit: Je suis Autrefois,
Et j'ai pompé ta vie avec ma trompe immonde!

Remember! Souviens-toi! prodigue! Esto memor!
(Mon gosier de métal parle toutes les langues.)
Les minutes, mortel folâtre, sont des gangues
Qu'il ne faut pas lâcher sans en extraire l'or!

Souviens-toi que le Temps est un joueur avide
Qui gagne sans tricher, à tout coup! c'est la loi.
Le jour décroît; la nuit augmente; Souviens-toi!
Le gouffre a toujours soif; la clepsydre se vide.

Tantôt sonnera l'heure où le divin Hasard,
Où l'auguste Vertu, ton épouse encor vierge,
Où le Repentir même (oh! la dernière auberge!),
Où tout te dira Meurs, vieux lâche! il est trop tard!»
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My famous last words, right?

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